1360 Délégués internationaux en appellent à l’Egypte pour que la marche puisse se tenir.
En prétextant des tensions grandissantes à la frontière entre Gaza et l’Egypte, le ministère des Affaires étrangère égyptien nous a informés le 20 décembre que le point de passage de Rafah sera fermé pendant les prochaines semaines jusqu’en janvier.
Nous avons répondu que les tensions sont monnaie courante à la frontière à cause du siège et que, s’il y a des risques, nous sommes prêts à les prendre. Nous avons également fait savoir qu’il est trop tard pour que les quelques 1360 délégués qui viennent de 42 pays puissent changer leurs plans.
Bien que nous considérions que ceci est un revers, nous avons déjà rencontré -et surmonté- ce genre de situation. Aucune des délégations -grande ou petite- qui a pu entrer à Gaza au cours des 12 derniers mois n’avait reçu d’autorisation officielle avant l’arrivée à Rafah. La plupart des délégations se sont vu incitées à ne même pas quitter le Caire pour se rendre à Rafah. Pour certains les bus ont été arrêtés en chemin. Certains se sont vu signifier d’emblée qu’ils ne pourraient pas se rendre à Gaza.
Cependant, à la suite de pressions politiques et publiques, le gouvernement égyptien a changé d’avis et les a laissé passer.
A cet instant nos efforts et nos plans ne seront pas modifiés. Nous avons décidé de briser le siège de Gaza et de marcher à Gaza le 31 décembre pour protester contre le blocus international. Nous poursuivons le voyage.
Pendant les prochains jours, cruciaux, les ambassades et missions égyptiennes du monde entier vont recevoir, par téléphone, fax ou courriels, des messages des délégués et de tous ceux qui soutiennent la Marche de la Liberté pour Gaza. Ils portent un message clair : Laissez entrer la délégation internationale, laissez la Marche se tenir.
De nombreux délégués sont déjà au Caire et d’autres arrivent chaque jour. Les délégués ont annulé depuis plusieurs mois leurs projets de vacances pour participer à la Marche de la Liberté pour Gaza et ont acheté leurs billets d’avion. Nous pensons que quasiment tous les 1360 délégués se rendront au Caire.
A cause de la crise humanitaire effrayante qui sévit à Gaza suite à l’attaque israélienne contre Gaza il y a un an, et au blocus international de Gaza, nous sommes moralement tenus à poursuivre notre mission et porter à l’attention internationale le sort terrible d’ 1 million et demi de gens emprisonnés à Gaza.
Le Comité de pilotage de la marche (The Gaza Freedom March Steering Committee)
Pour toute autre information, contactez Ann Wright 0019 508 1493 (Cairo), microann@yahoo.com
Medea Benjamin medea@globalexchange.org
US +1.415-235-6517 Cairo 0189561919
Ehab Lotayef lotayef@gmail.com
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